Passiflores échappées d'un futur paradis tropical

Je ne pensais pas que l'automne m'apporterai les floraisons des passiflores que je bichonne depuis ce printemps.Bien abritées du vent mais peut-être un peu trop à l'ombre d'un olivier et surtout du dahlia imperialis, elles ont pris leur temps! Mises en terre en mai après avoir été plusieurs fois repiquées, nous leur avons bricolé un support de fortune, l'intendance ne suit pas toujours.

Je dois avouer que les passiflores m'ont souvent déçue et je sais que c'est en grande partie de ma faute, pas assez d'eau et surtout pas assez d'engrais chimique, ce n'est guère ma façon de faire et dans notre sol pauvre, cela ne suffit pas à ces merveilleuses tropicales.

 Certaines d'entre elles ont fructifié et je vais soigneusement récolter les graines, même ici, ce ne sont pas des plantes rustiques à quelques exceptions près.

Ces beautés sont d'adorables cadeaux d'un ami fou de passiflores qui leur consacre une grande partie de sa vie et en cultive une impressionnante collection, une des plus importantes de notre pays et peut-être même plus!

Au printemps dernier, je suis allée visiter ses nouvelles et très modernes serres dont il est en train de faire un somptueux paradis tropical que je vous ferai prochainement découvrir.

Contrairement à mon habitude, je n'ai pas spécifié de quelles passiflores il s'agit car j'avoue que j'ai échoué à me souvenir de leurs noms tant elles sont nombreuses à faire l'objet de ses soins attentifs! Je vais le rencontrer de nouveau et pourrai peut-être alors vous en dire plus. Dans ses serres poussent bien d'autres merveilles tropicales aussi rares que somptueuses et je me fais déjà tout un plaisir de pouvoir aller contempler leur évolution. Elles seront ouvertes au public dans ma région probablement l'été prochain mais d'ici là, je vous y emmènerai pour quelques avant-premières s'il le permet.

Mais comment serait-il possible de nous priver de tant de beauté et d'une réussite tellement méritée?